“Comment puis-je transporter confortablement mes lamas jusqu’à Lectoure ? » 🦙

Chez Bliss peu de questions nous déconcertent et nous avons aidé acquéreurs et vendeurs à trouver des réponses à mille questions, telle que celle-ci et bien d’autres encore.
Si notre quotidien est passionnant c’est bien grâce à VOUS !

Bliss, vos anges gardiens immobiliers 👼
Bliss, à vos côtés tant que vous en avez besoin.

Nest

Espace, lumière & noyers

Qui: NEST FURNITURE DESIGN
Où: Le Gers

Comment était votre vie avant de vous installer en Gascogne ?

Nous habitions à Cork. Avions un atelier de meubles avec des gens extraordinaires qui travaillaient avec nous mais nous payions un loyer important pour l’atelier, qui était à une demi-heure de notre domicile; nous étions constamment dans la voiture pour aller chercher les enfants après l’école, les ramener à l’atelier pour que l’on puisse travailler un peu plus longtemps – pas terrible comme une vie de famille.

Votre vie maintenant?

Nous vivons dans le Gers et notre atelier est dans un hangar attenant à la maison ; il n’y a plus que nous deux à construire les meubles. Nous exposions dans le monde entier, donc l’endroit où nous sommes basés n’affecte pas réellement nos clients. Nos deux filles vont à l’école dans le village et nous avons de la chance car nous sommes sur la route du car scolaire.

 

Annabel & Neil
Source: Nest

Pourquoi avoir choisi la Gascogne ?

J’ai acheté la maison il y a 25 ans avant d’être mariée et d’avoir une famille. A l’époque, je travaillais dans la télévision donc l’accessibilité pour me rendre à Londres était le facteur principal. Nous sommes à 50 minutes de l’aéroport de Toulouse. (Annabel)

Quels ont été vos plus grandes difficultés à emménager dans le Sud-Ouest et comment les avez-vous surmontées ?

La bureaucratie est hermétique et décourageante, tout ce que vous voulez entreprendre demande au préalable l’ouverture d’un « dossier » – le fait de débuter une entreprise était déconcertant mais il y a de plus en plus de sites internet pour faire votre choix.

Georgie, Eve & Tower | Siren Chair
Source: Nest

Vos plus grands plaisirs ?

L’espace et la lumière, les marchés – regarder les Pyrénées l’hiver.

Comment votre famille s’est-elle adaptée ?

Nos deux filles sont allées à l’école primaire du village et ont appris le français rapidement. Neil joue de la guitare, et il s’est rendu compte que le langage de la musique était universel et a vite rencontré des musiciens locaux et joué dans des groupes.

Décrivez votre maison ? (rénovation or prête à vivre ?

Après 25 ans, notre maison, une ferme du 12ème siècle avec une tour, est encore au commencement de sa rénovation mais nous l’aimons telle quelle.

Pensez-vous que votre style de mobilier très contemporain se marie bien avec le style rustique d’une vieille ferme ?

Nous adorons le contraste entre la vieille pierre, des enduits fatigués et des sols avec des carreaux cassés avec les lignes très modernes, très pures de nos meubles.

Est-ce que votre maison en pierre vous a inspiré de nouveaux modèles ou le désir de revenir à la fabrication de meubles plus traditionnels ?

De temps en temps, nous abandonnons la finition en laque pour travailler avec du chêne dans un style plus vernaculaire – à la fois pour notre maison et pour nos clients en France et à l’étranger – nous apprécions l’honnêteté et le côté traditionnel de ce bois.

Black Monday.
Source: Nest

Quelles sont vos influences principales ?

Les lignes de Haute Couture et les voitures de collection.

Si vous vous retrouviez sur une île déserte, quel meuble de NEST prendriez-vous avec vous ?

Miss Clavel dans l’espoir qu’un bateau vienne avec un groupe de vieux copains qui veulent s’asseoir pour déjeuner.

Miss Clavel.
Source: Nest

Utilisez-vous des matériaux locaux ?

Nous travaillons beaucoup avec du noyer français que nous achetons dans l’Aveyron à environ 2 heures de notre atelier. Nous utilisions déjà ce même fournisseur quand nous habitions en Irlande.

Qu’est-ce qui vous manque le plus/le moins ?

La joie de vivre irlandaise que les français apprécient aussi – nous y retournons au moins une fois par an pour nous régaler de bière brune et de boudin noir. La circulation et la société de consommation ne nous manquent pas du tout.

Votre idée d’une journée parfaite en Gascogne ?

Pas trop chaud, pas trop froid … un super déjeuner sur la terrasse.

Retrouvez NEST

Histoires gasconnes

La découverte du Gers est une expérience très personnelle.

Voici la mienne.

Bien avant la Gascogne il y eut Paris et encore avant le nord-ouest de l’Angleterre d’où je suis originaire. C’est un pays de vallées fertiles et de cottages à toit de chaume, de maisons à colombages et de pubs chaleureux. Enfant, où que se portait mon regard vaches et moutons paissaient dans les champs. J’adorais parcourir à vélo les chemins de campagne à la recherche de mures ou encore, singulière enfant que j’étais, visiter les cimetières et m’imaginer les vies des personnes dont les noms ornaient les pierres tombales.

A 21 ans j’eus envie de voyager et ce loin de toute campagne ! Rêveuse et romantique je m’imaginais à Paris, nourrie de soupe à l’oignon et habitant au dernier étage d’un immeuble décrépi de Montmartre dans une mansarde aux parquets grinçants avec une vue sur le Sacré Cœur. Les journées se passeraient à écrire sur les terrasses parisiennes et le grand amour ne tarderait pas à surgir.

A quelques détails près je connus tout cela pendant les 16 années qui suivirent. La mansarde s’avéra être une maison en banlieue avec deux enfants et je dus cuisiner moi-même la soupe à l’oignon. Quant au grand amour ce fut un vrai défi. Une séparation plus tard et seule avec mes enfants ma principale préoccupation était de leur trouver un nouveau foyer gai et chaleureux et loin de ma vie d’avant.

Ce qu’il me fallait c’était un changement d’air radical, une vraie aventure !

Un jour dans ma maison en briques rouges de La Frette sur Seine, assise à mon bureau, telle Alice aux pays des merveilles je suis passée à travers le miroir. Un article sur internet venait de me faire découvrir la Gascogne et le Gers, deux noms que je savais à peine prononcer, et allait changer ma vie pour toujours.

Un mois plus tard je visitais des maisons avec deux élégants agents commerciaux anglais. Quelle ne fut pas ma première surprise, habituée à seulement parler français en France, d’entendre tant de conversations en anglais sur le marché et dans les magasins. Etais-je en Angleterre ou véritablement dans cette jolie campagne française où comme le disait Michel Serrault « Le bonheur est dans le pré » ?

J’étais bien loin de penser que je deviendrai moi-même une agent immobilier anglaise dans le Gers.

Imprudemment, je ne visitais que deux maisons. La première était un cauchemar mais la seconde exactement comme j’imaginais une maison de campagne gasconne. Je fis une offre et retournais à Paris angoissée à l’idée qu’il me fallait maintenant vendre ma maison à La Frette.

Le propriétaire de cette « belle maison de maître gersoise avec 1ha de terres » était un écrivain pour enfants. Excentrique, il avait aménagé un ancien camion de pompiers pour transporter ses deux ânes adorés. Le terrain d’un hectare vendu avec la maison était pour moi la promesse de mille aventures possibles. Bercée par les histoires de Winnie l’ourson et de la forêt des rêves bleus, l’idée de posséder mes propres bois était encore plus séduisante que la maison elle-même.

Trois mois plus tard nous débarquions dans notre nouveau foyer. Les premières expériences en Gascogne, surtout quand on est une citadine, laissent des souvenirs impérissables. A défaut de retrouver Bourriquet ou Winnie dans les bois je découvris un tonneau rempli d’eau avec un ragondin noyé. Le cadavre gonflé et sans poils me pétrifia avant que je prenne mes jambes à mon cou et déguerpisse horrifiée. Les seules choses que j’avais vu flotter jusqu’alors étaient les croutons dans ma soupe à l’oignon !

Après avoir vécu à Paris, Lectoure ressemblait à un village imaginaire de conte de fées. Mon père et moi nous régalions de montagnes de fromages et de légumes du marché. Nous dormions comme des loirs assommés par les quantités de Floc sucré que nous buvions comme du petit lait. Nous apprîmes également à nos dépens que les estocs du Pousse Rapière sont implacables et cruels pour les pauvres méninges de ceux qui abusent de l’élixir.

Fréquemment, lorsque je me promenais dans le jardin, je découvrais les restes enfouis de repas estivaux passés. Il y eut le caquelon de fondu dans lequel une grenouille avait trouvé refuge, les restes de feux ci et là, et les assiettes à escargots cassées abritant des gastéropodes vivants. Je ne pouvais qu’imaginer les anciens occupants mangeant dehors le plus souvent possible et peu enclins à ramasser plats et vaisselle, peut être grisés par les vins locaux. Qu’il restât des assiettes dans les placards demeure un mystère.

Mon père et moi nous rendîmes vite compte qu’une odeur fétide emplissait la cuisine malgré les nettoyages répétés et une bonne aération. Une chaude journée d’août en revenant du marché je découvris mon père en nage, une masse dans une main et une bière dans l’autre et les frêles placards de cuisine arrachés et jetés au sol.

« REGARDE » me cria-t-il « MAIS REGARDE »

Là où les placards avaient été installés plusieurs rats en état de décomposition avancé gisaient. C’est à ce moment que je me suis rendu compte qu’il fallait avoir le cœur bien accroché pour rénover une maison en Gascogne. Mon goût des placards surélevés, de ceux sous lesquels on peut balayer, est né ce jour-là.

Quand la cuisine fut rénovée et la fenêtre changée, il apparut que notre tirelire était bien légère et silencieuse.

Il était donc temps de chercher un gagne-pain. Rétrospectivement j’aurais évidemment dû m’en occuper avant même la première visite mais la douceur de vivre de Lectoure en été avait relégué bien loin ces considérations matérielles. Où que se tournait mon regard les gens semblaient heureux et insouciants. Leur seule préoccupation semblait être culinaire au vu de leur assiduité au marché du vendredi à Lectoure.

Mais les premières feuilles du vieux noisetier tapissaient maintenant le jardin et le vent frais du matin s’insinuait par la fenêtre pourrie. L’automne et l’hiver s’annonçaient sans ambiguïté.

Une anglaise aux modestes moyens devait bien pouvoir trouver un boulot pour survivre dans le Gers quand même.

Mais lequel ?

A suivre…

Chère Ukraine

Comment imaginer la maison de nos rêves,
Et construire toute une vie,
Quand des bombes détruisent les vôtres?
Comment imaginer un monde pour nos enfants,
Quand des réfugiés remplissent les quais, s’accrochant à leurs peluches, à leur chien, à leur chat?

Comment parler d’humanité,
Quand un enfant voyage 750km, seul,
Un numéro de téléphone écrit au stylo sur sa main?
Sa maison, son enfance, effacées.
Des milliers de jeunes hommes laissés derrière,
Danseurs, batteurs, docteurs, apprenant comment tuer.

Laissons nos enfants joueur dans les tournesols sous un ciel bleu.

Laissons ces vieux barbares se disputer entre eux, enfouis dans leurs bunkers.

Écoutons à nouveau les refrains de John Lennon,
Imaginons un monde nouveau.

Karen Pegg – Bliss Immobilier

De l’Alsace à la Gascogne

Patrick & Carine

Comme beaucoup de personnes, mon épouse, Carine, et moi, Patrick, avons tenté de changer de vie. En effet, il y a six ans, ayant rejoint dans son Alsace natale ma chère et tendre, nous avions évoqué ce nouveau projet pour nous.

Pour des raisons personnelles, Carine étant alsacienne de la pointe des cheveux aux ongles de pied, tous les deux ayant des enfants adultes avec qui beaucoup partager, et, bien sûr, des contraintes financières, bref, ce n’était pas facile ne serait ce que de mettre le rêve en projet.

Toutefois, quelques voyages touristiques dans le Sud Ouest nous faisaient pendre notre langue. Je n’ai donc pas eu trop de mal à convaincre l’alsacienne que la Gascogne avait de nombreux atouts pour notre future vie. En effet, j’étais déjà à la retraite et Carine devait l’être d’ici 4 ans.

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Du rêve nous sommes passés au projet en mettant en vente la maison alsacienne de Carine. Du coup, nous sommes venus plusieurs fois dans la région.

C’est là que nous avons connu Karen il y a déjà trois ans lors d’une première visite de maison avec elle. A peu près au moment où elle s’installait dans son nouveau local au centre de Lectoure. Quelle surprise de ne voir aucune annonce immobilière en vitrine ! En effet, Karen, avec Bliss immobilier a une approche différente. Son attitude et sa volonté de côtoyer les gens et de percer leurs besoins, envies… y compris celles dont on ne se doute pas !… nous a intrigué et fait réfléchir souvent.

De plus, nous pouvons dire aujourd’hui qu’au fur et à mesure de nos contacts une amitié est née. Ce qui fait que nous ne parlons plus immobilier avec Karen, et, qu’au fur de très nombreuses visites de nombreux sujets de discussion sont nés.

Nous devons remercier Karen qui a eu une grande patience avec nous. Trois ans, c’est beaucoup pour choisir une maison ! D’autant que nous en visitions bien sûr avec d’autres agents. Sa patience a payé… mais pas que ! Il nous a fallu ce temps pour que notre projet en tête devienne réalité car, pour nous, c’est aussi un changement de vie.

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Et, finalement, nous avons choisi une maison dont Karen nous avait dit depuis longtemps qu’elle était faite pour nous ! Bien sûr avec beaucoup de travaux mais la base était là.

En dehors de sa patience, nous pouvons aussi remercier son professionnalisme. Entre autre elle a toujours été objective sur les différentes maisons proposées, les avantages comme les inconvénients, en étant toujours honnête et objective.

Nous en profitons aussi pour remercier son assistante, Stéphanie, qui, en dehors de réguler la personnalité artistique de Karen (!), est un précieux maillon dans la logistique administrative, souvent délicate. Elle nous a toujours apporté les réponses sous des délais très courts, entre autre.

Nous souhaitons une très bonne continuation méritée à Bliss Immobilier.

L’art de l’accueil

Qui: Jean-Louis et Nicole MARQUIS
Où: Avezan

La vie avant

Après plusieurs séjours en Afrique, nous avons habité de longues années sur la Côte d’Azur, exerçant dans le secteur privé sur Monaco. Puis nos deux enfants ont « quitté le nid », et l’envie toujours présente de nous lancer dans une activité de maison d’hôtes nous a décidé à franchir le pas.

Pourquoi le Gers et pourquoi une maison d’hôtes :

Nous sommes arrivés dans le Gers vraiment par le plus grand des hasards. Et quand on dit que le hasard fait toujours bien les choses…… c’est ainsi que nous avons pu imaginer, lorsque nous avons découvert cette maison, ce que nous pourrions y créer pour accueillir nos futurs visiteurs.

Notre projet de maison d’hôtes avait été longuement mûri

dénicher un endroit calme, un peu loin des villes, où nous pourrions vivre sereinement, tout en accueillant des visiteurs tous aussi différents les uns des autres, ayant besoin de se ressourcer.

L’important était de garder ce contact qui nous a accompagné tout au long de notre vie professionnelle, tout en partageant un terroir et un patrimoine encore préservés.

Une journée d’été idéale dans le Gers

Petit déjeuner dans notre jardin, visite sur les marchés de Saint-Clar, Fleurance ou Lectoure. Se laisser séduire, au moment du déjeuner, par l’assiette fraîcheur et les excellentes glaces du Cochon Bleu. Puis emprunter le chemin des écoliers pour revenir se prélasser sous les tilleuls de La Marquisette.

Et quand la soirée se précise, suivant l’humeur du moment, un apéritif dînatoire entre copains qui se prolongera jusque sous le ciel étoilé, ou alors se régaler dans un des nombreux marchés de nuit avec l’assiette des producteurs locaux.

Imaginiez-vous votre vie en France telle qu’elle est aujourd’hui

Et quand la soirée se précise, suivant l’humeur du moment, un apéritif dînatoire entre copains qui se prolongera jusque sous le ciel étoilé, ou alors se régaler dans un des nombreux marchés de nuit avec l’assiette des producteurs locaux.

L’hiver sera plus propice aux visites de musées, aux après-midi « ballade en campagne » et aux soirées cocoonning près du feu. De notre vie d’avant, il ne nous manque rien…… sinon nous ne l’aurions pas laissée!

Notre endroit préféré pour un bon repas entre amis

l’auberge des Bouviers qui propose toujours une carte savoureuse et inventive. Un vrai régal!

Ecrire en Gascogne

Qui: A Chapter Away
Quoi: Ateliers d’écriture anglophone
Où: Miradoux

Quelle était votre vie avant de venir en Gascogne ?

Au bord du fleuve, dans une vieille maison en briques rouges sur la Seine au nord-ouest de Paris. Devant, il y avait une cour pavée protégé par un porche clos. A l’arrière nous avions un petit verger d’où je pouvais voir les péniches voguer sur le fleuve. A cette époque, La Frette sur Seine était une ville dangereuse du Val d’Oise. C’est aujourd’hui devenu une perle où il fait bon vivre. Pour les britanniques, c’était auparavant un peu comme Brixton dans les années 80. C’est une maison joyeuse à côté de l’église. J’y ai trouvé le journal le journal de l’ancien propriétaire qu’il avait écrit lorsqu’il était soldat lors de la première guerre mondiale. Pour un écrivain, c’était une trouvaille extraordinaire. Il aurait dû mourir avec ses compagnons de régiment tous morts sur la Somme sous les obus, mais il avait eu une permission de trois jours, qu’il avait passés dans ma maison, pour les obsèques de sa mère. Un jour, j’aimerais écrire son histoire – tout y est, jour après jour, avec cartes et dessins faits par lui-même.

Amanda Hodgkinson & Dave Barbarossa – Tutors 2016

Pourquoi avoir choisi Miradoux pour les ateliers littéraires A Chapter Away?

J’aime la vieille bâtisse du 18ème siècle, où nous faisons les cours, avec ses décors allant de l’Orient à l’Angleterre et parsemés de meubles antiques français. C’est le genre de maison que je retrouvais dans mon enfance dans les livres d’Agatha Christie. C’est le genre de maison que je n’imaginais pas ailleurs que dans un livre. Il y a une pièce dédiée à la peinture et au dessin, un salon, une librairie, et un passage secret qui descend à la cave à vin. C’est le style de maison où le colonel Moutarde pourrait se faire avec un objet contondant. Si le salon est dans un style oxfordien, le soleil, qui tape dans les vitres faisant face aux Pyrénées, nous rappelle que l’on est en terre de Gascogne. J’ai pensé que ce serait l’endroit idéal pour nos écrivains souhaitant échapper au monde et expérimenter un chapitre ailleurs.

Pourquoi cette passion pour les ateliers littéraires? Pourquoi ne pas juste écrire à la maison, seule?

Il y a quelques années, j’ai participé pendant une semaine à un atelier littéraire à Lancaster. C’était la première fois que je me retrouvais enfermée avec d’autres écrivains et pour la première fois je réalisais que l’écriture était un art que l’on pouvait prendre au sérieux. L’université de Lancaster a expérimenté l’idée des retraites d’une semaine pour les écrivains et tenta une première fois l’expérience avec un atelier littéraire à Bordeaux. La notion d’évasion combinée avec le soleil et des paysages d’une beauté époustouflante m’ont inspiré et donné envie de tenter l’aventure dans la région. L’idée de pouvoir prendre un peu de recul, assise contre un olivier avec un verre de vin en se concentrant pendant cinq jours sur son écriture, accompagné non seulement par d’autres écrivains en herbe mais également par des auteurs à succès qui ont transformé le rêve en réalité, était trop tentante. J’ai tellement entendu que beaucoup de manuscrits restaient des semaines sous une pile avant d’être retournés sans jamais avoir été ouverts que j’ai imaginé l’aubaine que ce serait pour un jeune écrivain de pouvoir présenter son travail directement à un agent littéraire et connaître son avis lors d’un face à face.

Avez-vous écrit sur la Gascogne ?

Oui, un pièce nommée « Cinq à sept ». J’ai placé la scène dans les années cinquante et le personnage principale est un commercial de Lectoure d’origine rurale qui doit partir pour Paris où l’attend un nouvel emploi. C’est un peu un recueil d’histoires que j’ai entendues des gens du cru. J’ai longtemps été intriguée par le fait que longtemps après la seconde guerre, il n’y avait de panneaux indicateurs sur les routes. Ils avaient été enlevés pendant la guerre afin de désorienter les Allemands. C’était à l’époque une communauté très soudée où chacun connaissait la vie de son voisin. Les gens d’ailleurs étaient rares jusqu’à ce que les premiers britanniques arrivent au début des année 60. C’est une période de l’histoire de Gascogne qui m’intéresse vraiment. Le maire de Fleurance, Maurice Messegué, herboriste réputé pour ses plantes médicinales et qui aurait soigné la reine Elizabeth II, fut l’instigateur de l’arrivée du tour de France à Fleurance pendant plusieurs années. C’était une époque où la Gascogne avait presque une renommée mondiale. Aujourd’hui il y a encore des enclaves bloquées dans le temps avec des maisons dont on croirait les intérieurs décorés pour un film sur les années 50, 60 ou 70. Les Gascons ne semblent pas avoir été pris par la mode, comme l’ont été les Britanniques, de la rénovation des vieilles maisons en pierres. Il fut une époque où ils préféraient les détruire pour construire des maisons plus modernes.

Un jour comme les autres en Gascogne ? Un jour idéal ?

Chaque jour est différent mais j’essaie toujours d’aller au marché de Lectoure qui a lieu tous les vendredi matin. C’est une rue très animée, bordée de stands vendant de délicieux fromages, légumes, charcuterie et autres produits. Je rencontre toujours des amis ce qui finis toujours par un repas dans un des restaurants. C’est aussi un bon endroit pour rencontrer tout le monde que vous l’ayez planifié ou pas. Parcourir la rue de haut en bas prend des heures car vous êtes arrêté tous les deux pas pour dire bonjour à une connaissance.

Un jour idéal : un dimanche, un café et quelques heures devant mois pour écrire dans un de mes cafés favoris ou à la maison. Diner avec des amis. Ce soir nous mangeons chez nos meilleurs amis : Stéphanie est parisienne et Petr est de Prague et nous mangerons un repas traditionnel anglais, un hachis parmentier mais de canard Gascon!

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L’agent secret

A la sortie de l’autoroute, sur le chemin entre Miradoux et Lectoure existe un lieu où la nuit est peuplée de hiboux. Fantomatiques et majestueux ils évoluent au-dessus des champs labourés et parfois, traversant la route vers les petits bois alentours, sont illuminés par les phares, le bout de leurs ailes effleurant le pare-brise au mépris du danger.

Cette rencontre aux premières lueurs de l’aube, alors que nous traversions la campagne vers notre nouvelle vie, est notre premier souvenir du Gers. Les hiboux avaient remplacé les moineaux parisiens et n’étaient que les premiers d’une longue série de découvertes que nous ferions autour de notre nouvelle maison, socle de notre aventure gasconne.

Aux derniers jours de l’été, par une journée caniculaire, un essaim de frelons prit la maison d’assaut, cognant contre portes et fenêtres pour entrer. Une nuée de ces kamikazes recouvrit en un instant notre vieille porte d’entrée, dont l’éclat rouge vermillon de naguère avait pâli au soleil brulant du Gers.

Fuyant les lieux par une porte dérobée nous fûmes secourus par un expert ès-frelons voisin qui localisa le nid dans un tronc évidé d’un champ voisin. « Ne vous y trompez jamais, un frelon contrairement à une abeille ne vous laissera jamais en paix ». Ses sinistres paroles résonnent encore : « ces bêtes sont le mal  personnifié. Dès qu’elles sont attaquées elles se vengent sur leur progéniture »

Nous prenions peu à peu nos marques mais étions loin d’avoir rencontré tous les hôtes des bois alentours. De retour tard un soir nous surprîmes, sur le chemin traversant les bois, une famille de sangliers – un mâle, une laie et des marcassins – dans leur promenade nocturne. Nous arrêtâmes la voiture et ils vinrent renifler le pare choc et frotter leur groin contre le métal chaud. Bien m’en pris de ne pas céder à mon envie de sortir pour les toucher car j’appris plus tard combien c’eut été dangereux.

Lorsque vous habitez une vieille maison dans le bois et que vos chats, trop bien nourris, dédaignent toute chasse, mulots et campagnols ne tardent pas à vous rendre visite. Alors que les enfants mangeaient un repas de fortune à base de conserves le premier de ces marauds pointa son museau, fonça sur la cuisinière, vola un haricot et détala aussi vite qu’il était venu. La cuisine entière fut bientôt constellée de petites crottes noires nous obligeant à boucher le moindre trou et interstice de chaque mur et porte. Derrière la plinthe des meubles de cuisine une autre surprise attendait mon père : une famille de rats aussi pétrifiée par la mort que lui le fut par leur découverte. Mais l’odeur fétide et tenace qui baignait la vieille cuisine trouvait enfin une explication.

En matière de rongeurs une dernière découverte macabre devait parfaire notre éducation : le vieux réservoir à eau révéla le corps boursouflé d’un rat flottant à sa surface. Nous apprîmes alors qu’une bête noyée perd ses poils….

La baignoire avait été installée directement sur le palier à l’étage, une évidence bien sûr pour l’ancien propriétaire ! Au-dessus se dressait une haute fenêtre qui dominait les tournesols et accessoirement constituait la voie de passage d’une nouvelle invasion d’insectes : des essaims de punaises. Vertes quand elles sont jeunes et virant au marron terne avec l’âge, elles émettent quand elles sont menacées, une odeur âcre et tenace, à la fois caractéristique et indescriptible, qui empeste l’air et marque les doigts. Une de ces bestioles trouva le moyen de se loger dans mon sèche-cheveux et sa fragrance distinctive donna à mes cheveux, habitués aux soins Dessange, un parfum nouveau.

Ces insectes maladroits terminaient toujours leur vol bruyant par un atterrissage incontrôlé et brutal sur le parquet, le plus souvent sur le dos. Ils pédalaient alors frénétiquement pour tenter de se remettre sur pied. Certains préféraient les amerrissages dans le bain des enfants tandis que d’autres destins étaient brisés sous nos pas.

Lors de ces premiers jours alors que l’odeur de Paris imprégnait encore nos vêtements, ces rencontres animales multiples et déroutantes nous conféraient l’âme d’intrépides aventuriers.

La Gascogne c’était la «vraie vie». La nature n’était pas celle policée des illustrations de livres que je connaissais ni celle édulcorée que l’on trouve chez les fleuristes en ville. Les bois entourant notre nouvelle maison étaient remplis de pépiements, de hululements, de courses précipitées et je n’étais plus que le petit chaperon rouge, terrifiée à l’idée de traverser le bois voisin.

Aux cris et hurlements de notre nouveau voisinage, à notre apprentissage et endurcissement succédaient aussi des moments de beauté inoubliables. Que ce fut le solennel faucon pèlerin perché sur un fil électrique ou le cerf rouge surpris dans la rosée de l’aube, oreilles au vent, pétrifié un moment avant de s’élancer à travers champ.

Nous avions parcouru un long chemin des berges de la Seine où nous vivions avant, aux forêts profondes de Gascogne. Il était maintenant temps de sortir des bois et d’aller à la rencontre du monde…celui de Lectoure.

Karen Pegg – Novembre 2019

Photographies & visites

Comment mettre en valeur sa propriété

Dans un monde visuel, les photographies sont peut-être le facteur le plus important pour la vente d’une propriété.

Une image a un impact plus direct et positif qu’un descriptif parlé ou écrit.

La popularité croissante des réseaux sociaux tels qu’Instagram renforce encore et toujours l’importance de l’image. Avant qu’un acheteur ne lise un texte, il regardera une photo de votre propriété. Et les internautes sont impitoyables, décidant en moins d’une seconde s’ils vont cliquer sur le lien – ou s’ils vont passer à la maison suivante.

En voyant la première image de votre propriété – et ceci à la vitesse de la lumière – l’acheteur se sera déjà posé les questions suivantes: La maison a-t-elle l’air attrayante? spacieuse et lumineuse? en bon état? Voudrais-je y vivre?

…Et surtout le prix demandé semble-t-il correspondre à la propriété que je vois sur la photo?

Votre propriété peut être éliminée par une présélection tout simplement parce que la première image est mauvaise.
Prenez rendez-vous avec l’Agence BLISS Immobilier qui effectuera les photos d’annonce de votre bien.

La photo trophée

Inventé de l’autre côté de l’Atlantique, le terme de « photo trophée » correspond à l’image phare de votre bien, celle que les acheteurs retiendront.

Si possible, prenez des photos avec un ciel bleu, ou en hiver sans nuages.

  • La maison doit avoir un jardin propre et bien entretenu, sans outils ni encombrant.
  • Les pelouses doivent être tondues. Les chemins sont clairs et sans feuilles.
  • Les plages autour des piscines et les terrasses des maisons doivent être nettoyées.
  • La piscine doit être ouverte, brillante et bleue.

Même si vous n’envisagez pas de commercialiser votre propriété immédiatement, pensez à prendre des photos quand il fait beau.

Les photos avec des arbres de Noël ou de la neige sur le sol enverront un message clair au mois d’août que la maison est en vente depuis trop longtemps.

Les photographies doivent avoir un aspect intemporel et, dans la mesure du possible, être renouvelées au fil des saisons.

N’hésitez pas à demander à votre agent BLISS Immobilier de revenir lorsque vos rosiers seront en fleurs pour améliorer les photos prises en hiver.

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L’intérieur
Préparatifs pour les photographies,
les visites & les films

Pensez zen!

Les acheteurs évitent les intérieurs encombrés, les propriétés vides ou sales. Le message subliminal transmis est celui qui dit: «cette propriété n’est pas entretenue, les propriétaires n’en ont pas pris soin – elle posera donc des problèmes.»

Les conseils suivants s’appliquent à une maison habitée et non aux ruines ou maisons à restaurer.

Les espaces dégagés paraissent plus spacieux et plus attrayants.

Commencer à emballer. Jeter les articles qui ne vont pas vous suivre. Saisissez l’opportunité de commencer votre déménagement. Soyez prêts à déménager – et le plus souvent – votre acheteur viendra frapper à la porte.

Les eaux stagnantes ne vont pas vite. Imaginez cette période comme une période de changement – une rivière fraîche et ruisselante. Soyez minimaliste! Commencez le processus avec un bon nettoyage.

  • Les fenêtres doivent être d’une propreté éclatante pour laisser entrer la lumière naturelle du jour.
  • Les coussins doivent être placés sur les canapés et les plaids soigneusement arrangés.
  • Les lits doivent être faits correctement avec des draps, couvertures ou housse de couette.
  • Les matelas nus ne doivent pas être exposés.
  • Les équipements et mobiliers de jardin ne doivent pas être stockés à l’intérieur.
  • Dans la cuisine, les équipements doivent être rangés dans la mesure du possible, les surfaces propres et dégagées, le liquide vaisselle, les éponges, les chiffons retirés des éviers.
  • Aucune brosse à dents, bouteille de shampoing ou gel douche ne doit être visible dans les salles de bain.
  • Si des serviettes de bains sont laissées exposées, elles doivent être soigneusement pliées et être décoratives.
  • Les robes de chambre et les vêtements derrière les portes doivent être rangés.
  • Les médicaments doivent être retirés des salles de bain et des tables de nuit.
  • Les tables de chevet doivent être vidées de tout effet personnel.
  • Les paniers pleins de linge sale ou de linge à repasser doivent être enlevés.
  • Les planches à repasser doivent être rangées.
  • Les poêles à bois et les inserts ont une bien meilleure apparence quand les portes en verre sont propres.
  • Les paniers pour chiens doivent être enlevés.
  • Les bacs à litière ne doivent pas être exposés.
  • Les plantes et les fleurs mortes doivent être enlevées à l’intérieur comme à l’extérieur.
  • Les vieux jouets et autres objets anciens doivent être retirés des greniers et des dépendances afin que l’acheteur puisse appréhender l’espace disponible.

En règle générale, un acheteur doit se projeter sur une toile vierge.

Si votre propriété est trop encombrée ou personnalisée – avec des photos de famille sur chaque mur et chaque surface – il peut être difficile pour l’acheteur de projeter mentalement la vision de sa propre famille dans l’espace disponible.

Nous vous invitons à anticiper votre séance de prise de vues et à ranger votre maison avant la séance photo de votre agent BLISS Immobilier.

Enfin – pour une parfaite touche finale

Les fleurs fraîchement coupées dans des vases sont magnifiques le jour de la photo.

Pourquoi ne pas mettre la table pour le thé de l’après-midi?

Faites un beau gâteau et sortez votre plus jolie porcelaine.

Par une journée ensoleillée, arrangez la terrasse avec des chaises longues, des coussins, des pots de fleurs – peut-être une bouteille de vin et des verres en cristal sur la table.

Les acheteurs réagissent plus aux indices visuels et lorsque chaque pièce a un rôle clairement défini.

La salle à manger a peut-être été récemment transformée en un bureau de fortune avec des piles de papiers ou des jouets pour enfants. Rangez-les.

Le salon doit être un lieu accueillant pour se détendre, la cuisine un lieu propre et étincelant, et les chambres rangées seront un espace de sérénité.

Amusez-vous avec votre séance photo / film – imaginez que votre maison va être publiée dans un magazine, … le magazine de BLISS Immobilier.

 

Préparatifs pour les visites

Les acheteurs apprécient particulièrement les propriétés aérées avant les visites : ouvrez les fenêtres dans les chambres à coucher (pour éliminer les odeurs de renfermé). Et dans les cuisines pour éliminer l’odeur de votre dernier repas. Les salles de bain doivent être nettoyées, aérées et sans odeur d’humidité.

Bien que vous aimiez vos amis à quatre pattes, assurez-vous que votre maison n’ait pas une odeur persistante de chien ou une odeur âcre d’urine de chat dans la litière.

Une chose que les acheteurs adorent, oui c’est un cliché mais ça marche : l’odeur du pain fraîchement sorti du four ou du café juste préparé.

En hiver, un feu de bois crépitant aide à réchauffer l’atmosphère au propre comme au figuré. Les acheteurs ont souvent passé la journée à parcourir de longues distances dans le froid glacial et pénétrer dans une pièce chaude et confortable, avec les flammes dansantes d’un feu de bois, placera votre acheteur dans un bon état d’esprit.

Si la météo n’est pas bonne et que le ciel est sombre, soyez un phare – allumez les lumières tamisées et les lampes d’appoint. Branchez les lumières «féeriques». La chaleur de l’intérieur attirera votre acheteur.

Pendant les froides journées d’hiver – ou pendant les chaudes journées d’été – une boisson est souvent très appréciée.

Si un acheteur a voyagé plusieurs heures pour visiter votre propriété et a passé une heure à admirer les jardins dans la chaleur ou le froid mordant, un verre d’eau glacée laissé sur un plateau ou un café chaud sur la cuisinière feront des merveilles.

N’hésitez pas à demander conseil à votre agent BLISS Immobilier.

 

Paix & calme!

Le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre acheteur lors de sa première visite est votre discrétion. Évitez les discussions qui gaspillent le temps précieux d’une visite.

Soyez amical, voire même absent.

Des études ont prouvé que plus l’acheteur passe de temps à interagir avec le vendeur – ou à discuter de sujets qui n’ont rien à voir avec la maison – moins l’acheteur se souviendra de la propriété visitée.

Les acheteurs sauront dès les premières minutes de la visite s’ils souhaitent acheter la maison – ou non. Certains voudront peut-être même partir immédiatement, mais se sentiront obligés de rester et de faire semblant afin de ne pas blesser le vendeur.

Ce n’est pas en engageant de longues conversations sur la météo et le rugby ou en étant « gentil » qu’un acheteur sera plus susceptible d’acheter votre bien.

Lors de sa première visite, un acheteur essaie de se projeter et d’imaginer sa famille chez vous. Les acheteurs doivent «sentir» une propriété et «ressentir» l’énergie.

N’oubliez pas: dans votre maison, ce qui est important pour vous peut ne pas l’être du tout pour votre acheteur.

Très souvent les acheteurs reviennent à l’agence en disant qu’ils n’étaient pas en mesure de se «concentrer» sur une visite car le vendeur était «trop présent». Certains demandent à revenir sans la présence du vendeur.

D’un point de vue pratique, un acheteur est plus susceptible de poser des questions pertinentes ou d’avoir un regard «en profondeur» sur une propriété lorsqu’il est seul avec l’agent.

La décision d’acheter ou de faire une offre est plus susceptible d’être prise en l’absence du vendeur.

Le meilleur conseil pour une première visite est de sortir faire une promenade.

Sortez toutes les créatures à quatre pattes excitées et bondissantes. Tout le monde n’aime pas les chiens. Certains acheteurs en ont peur. Les collants déchirés à l’arrivée ou les jambes écorchées en été par Winston le chien-loup ne permettent pas de commencer la visite d’un bon pied, ni d’ailleurs les jeunes enfants qui s’accrochent à vos jambes et vous harcèlent de questions.

La propriété doit être un espace calme et tranquille pour se détendre et se projeter.

Le moment pour rencontrer l’acheteur, pour discuter avec lui et lui expliquer en détail le fonctionnement de la piscine et de la chaudière interviendra au moment de l’offre ou d’une deuxième ou troisième visite lorsque la décision a été prise de faire une offre ou d’acheter.

Laissez sereinement les clefs de votre bien
à votre agent BLISS Immobilier.

 

Enfin

La meilleure personne pour vendre votre propriété est probablement une personne autre que vous-même – aussi difficile à accepter que cela puisse être. (je le dis avec le plus grand respect et de nombreuses années d’expérience).

Votre agent aura passé du temps dans la voiture ou dans l’agence pour apprendre à connaître son acheteur et saura déjà sur quels éléments du bien se concentrer.

Sans le vouloir – en voulant aider – ou promouvoir la vente – un vendeur peut sembler désespéré ou insistant.

Avant la signature de la vente, vous aurez maintes occasions de boire le champagne au bord de la piscine et de faire connaissance avec votre acheteur.

Vous pourrez même être autorisé à montrer aux futurs propriétaires de votre propriété le système sonore intégré dont vous êtes si fier.

Mais pas trop vite…

…soyez patient et faites confiance à l’Agence BLISS Immobilier.

Fausses rumeurs à Condom

Qui: Danae Penn
Où: Condom

Image © Guy Larrieu

‘Votre vie avant …’

J’ai beaucoup voyagé. Je suis née à Leicester et j’ai vécu au Royaume-Uni, Gibraltar, Genève, l’Argentine, le Luxembourg et la Belgique. J’étais une écologiste et mon but était de décourager les gens à utiliser leur voiture en ville. Ma spécialité était d’améliorer les transports en commun en les rendant plus attractifs pour tout le monde (y compris pour les personnes qui les conduisent) et accessibles à tous. Mon argument le plus convaincant a été une page de dessins montrant 40% des gens qui ont une mobilité réduite.

‘Pourquoi avoir choisi la Gascogne ?’

La santé de mon mari s’était tellement détériorée que son docteur lui a fortement recommandé de déménager le plus rapidement possible dans un climat chaud et sec. Roger était un géographe et il a insisté pour que nous cherchions une maison dans le Gers. Cela était un problème en avril 2000 : les agents immobiliers étaient peu nombreux. La banque locale nous a conseillé d’utiliser un notaire et elle nous a trouvé la maison parfaite pour nous, proche de Condom. La localisation, le prix et l’état de la maison, tout était parfait.

Malheureusement, le jardin était immense : 6.000 m². Une grande partie était bien entretenue mais une partie était en pâturage que le propriétaire précédent avait utilisé pour mettre des moutons jusqu’à ce que le chien du voisin tue les agneaux. Ils étaient en très mauvais termes après cela et ont mis une énorme clôture plus une haie de conifères entre les propriétés, ce que les gascons ne font pas normalement. En effet, les jardins n’ont, la plupart du temps, pas de portails et c’est une des raisons principales, encore plus que le climat chaud et sec, pour laquelle il fait bon vivre en Gascogne : la gentillesse et l’obligeance des gascons. Ils ne sont pas envahissants ou indiscrets mais ils sont toujours prêts à assister quelqu’un qui a besoin d’aide.

 

Image © Bernard Crenn

Le premier exemple que je peux donner a eu lieu le 2ème jour après notre arrivée. J’avais marché presque deux kilomètres pour aller au supermarché le plus proche (j’ai une très mauvaise vue et je ne conduis plus depuis 1977). J’étais en train de réfléchir à combien de courses je pouvais faire et transporter à pied jusqu’à notre maison quand quelqu’un m’a dit « Madame Penn ? ». Il s’est présenté en me disant qu’il était notre voisin le plus proche et m’a dit d’acheter tout ce dont j’avais besoin et qu’il me reconduirait chez moi. Après cela, il m’a amené faire mes courses tous les jours ou dès que j’en avais besoin.
Cette gentillesse a permis à Roger et à moi de vivre, de manger et de boire avec joie plutôt que de juste survivre. Au fil des années, j’ai connu beaucoup de gens super gentils qui m’ont véhiculée, non seulement pour faire mes courses mais aussi pour me rendre à toutes sortes d’endroits et d’activités dans le Gers. Mais j’utilise également la compagnie locale de taxi, Taxi de la Tenarèze, je m’assois à côté du chauffeur et nous bavardons ensemble. C’est une autre caractéristique des gascons : ils aiment bavarder et cela me convient très bien !

Le hameau le plus proche de ma maison a une église en ruine qui n’est plus utilisée depuis les années 30. Le toit était en train de s’écrouler mais les propriétaires (la mairie de Condom) n’étaient pas pressés de le réparer. C’était juste une des nombreuses petites églises locales qui ont besoin d’être remises en état. Alors trois jeunes femmes du hameau ont constitué une association afin de passer au travers de la jungle bureaucratique et un jour, j’ai trouvé dans ma boite aux lettres une invitation pour aller à une réunion d’information dans l’église. Après la réunion, alors que nous étions en train de manger des gâteaux faits maison et de boire du vin local (notre hameau se situe au milieu des vignes), une très vieille femme m’a agrippé le bras et m’a demandé si c’était vrai que j’étais anglaise « parce qu’elle n’avait jamais rencontré une anglaise avant et pourquoi étais-je venue vivre ici ? ». Mes voisins et moi-même lui avons tout raconté de la santé fragile de mon mari et des vertus du climat gascon. Il s’est trouvé qu’elle était elle-même une excellente publicité pour la vie saine que l’on mène dans le Gers, étant presque centenaire comme plusieurs autres habitants de ce département.

De temps à autre, l’association de rénovation du toit de l’église tient d’autres réunions, des repas délicieux et très conviviaux, des vide-greniers, des marches botaniques, des concerts de jazz, … Pendant l’une de ces activités, j’ai été présentée à Martine « qui va vous inscrire au club de randonnée ». Cela implique des marches d’environ 12 kms pendant trois heures le dimanche après-midi, et des voyages deux fois dans l’année, en France ou en Espagne. J’adore ! C’est bien sûr excellent pour ma santé mais c’est également une merveilleuse opportunité de bavarder avec les nombreux autres membres des Amis de la Marche de Condom, et d’apprendre à cuisiner des plats gascons. Quelquefois, nous mangeons tous ensemble assis à de très longues tables, la nourriture et les boissons étant fournies et préparées par le comité, arrosé par du floc, du vin local ou de l’Armagnac. Personne n’est jamais soul. Ils sont tous habitués aux vins locaux depuis leur plus jeune âge.

Image © J D Smith

Toutefois, j’ai aussi fait la connaissance d’anglais. Nous nous rencontrons régulièrement à Condom à la libraire/café qui se nomme La Librairie Gourmande ou chez Churchill’s, l’épicerie anglaise. J’y vais si j’ai besoin d’un produit anglais spécifique ou pour vendre mon livre « Fausses rumeurs ». C’est un roman-policier médiéval, qui se passe à Condom en 1483, et qui raconte comment mon héroïne-détective, Belina Lansac, enquête sur le meurtre d’un pèlerin et en même temps, empêche les Princes de la Tour d’être assassinés sur les ordres de la mère du roi Henri VII. Si vous voulez en savoir plus – et j’espère que c’est le cas – visitez mon site internet www.belinalansac.com et vous pourrez trouver plus d’informations sur Belina, sa vie et sa cuisine, lessive et repassage. D’autres pages décrivent la Gascogne, le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, Richard III et comment me contacter si vous voulez discuter de ces sujets en personne avec moi.

Ecrire un roman médiéval a pris plus d’années que ce que je m’attendais. Je suis membre de quatre associations locales d’histoire mais je ne leur avais pas révélé que mon livre était un roman sur la Gascogne du XVème siècle et non un livre académique. J’appartiens également au VMF (Vieilles Maisons Françaises), l’équivalent en France du « National Trust ». Je visite des abbayes et églises à l’histoire fascinante, des manoirs et châteaux avec leur jardin. Tous les étés, je raconte l’histoire de la Gascogne, habillée avec un costume médiéval emprunté à l’association locale de théâtre.
Mon mari étant un auteur de guides touristiques sur l’Angleterre, la France et l’Espagne, j’avais déjà une idée de ce qu’écrire un livre implique. Cependant j’ai pensé que je devrais apprendre spécifiquement à écrire un roman et c’est pour cela que j’ai rejoint pendant une semaine le séminaire « A Chapter Away » organisé par Karen Pegg (www.achapteraway.com). Très amusant et instructif. Et comme conséquence directe, j’ai pu faire publier mon livre par Nichol Press et je suis en train de réfléchir à l’intrigue et aux personnages du deuxième tome.

Image © Bernard Crenn

Comme vous pourrez le voir sur mon site internet, la couverture a été conçue par JD Smith qui a créé une image éblouissante en transformant une jeune femme de Botticelli en une femme gasconne avec les cheveux noirs.

Le paysage gascon est tout aussi éblouissant et j’adore vivre dans un endroit si merveilleux de la France.

 

Le site de Danae Penn